vendredi 10 décembre 2010

I. Notes non publiées/ Recherche française?

«La rivalité entre les équipes de recherche est sans doute stimulante, sans aller jusqu'au secret dont certains entourent leurs travaux. Il faut imaginer que toute découverte fondamentale et considérable en cancérologie risque d’abord d’être assez mal accueillie -avec irritation et mépris- par nombre de «cancérologues». C’est déplorable mais c’est ainsi. Sans aller jusqu’à prétendre méchamment, comme l’avaient écrit les internes de Villejuif sur le mur de leur salle de garde, que «le cancer fait vivre davantage de gens qu’il n’en tue»; il est sûr que la rivalité entre chercheurs et la rivalité entre médecins n’a pas que des côtés constructifs(…)Il y a un mythe de la recherche qui peut trop souvent s’exprimer ainsi: elle est essentielle, à la condition que ce soit moi qui trouve…» Concernant la recherche sur le cancer, Léon Schwartzenberg et P. Viansson-Ponté, livre publié en 1977 chez Albin Michel.
En octobre 1984:«(…)L’importance des découvertes actuellement faites et dont la mise en œuvre est totalement bloquée par la fermeture du monde scientifique sur son propre acquis…S’il arrive qu’un professeur ait le goût des recherches originales, il est rare que son zèle soit encouragé. L’inspection générale est beaucoup trop rebelle à l’avancement, au choix…Le culte de la méthodologie risque de nuire à l’originalité de la recherche comme le prouvent incontestablement le gigantisme des organismes et parfois des laboratoires, leur stratification administrative et bureaucratique, la «carriérisation» définitive de la recherche, la pression corporatiste des syndicats jusque dans les comités d’experts(…)», La pathologie des sciences par J.P Bader.
"C’est un tort de penser que les institutions sont la traduction de la démocratie. Les institutions ont pour soucis de se maintenir, de conserver leurs acquis.
Nous sommes conduits en politique, en économie, en recherche scientifique et médicale par des égo énormes, des moi tout puissants carriéristes, sans scrupule.
Le carriériste est celui qui ne veut rien d’autre que pouvoir consommer ce qui le satisfait, le plus longtemps possible. Il n’a que faire de l’humanité. L’humanité et le souci de l’autre l’empêchent d’arriver immédiatement à ses fins. Par son silence, il défend sa position et sa carrière dans un système qui l’a mis en place. Son unique souci est de sauvegarder son rang et de monter en grade. À tout prix."
"Prisonniers de certains modes de pensée, de réflexion, influencés par l’«aura» des professeurs, directives de la Santé ou lobbies industriels, beaucoup de médecins et de patients s’en remettent sans discussion aucune à des traitements connus cependant pour leur haute toxicité et les résultats peu probants à leur actif. Tout sens critique les abandonne dès lors qu’il s’agit d’eux-mêmes. Ni le sort d’amis décédés, ni celui de connaissances souffrant de la toxicité des produits, ni les lectures et informations faisant état des séquelles graves à attendre."

«Ils travaillent pour vous, aidez-les! Avec les industriels, ils préparent la France de l’an 2000.» Slogan de La fondation de la recherche médicale française.
«Les biochimistes connaissent bien le potentiel toxique de l’AZT, du poison acide situé en position 3’OH de la thymidine. Synthétisée en 1964 et n’ayant pas donné les résultats espérés en cancérologie, cette molécule a été ressortie à grand renfort de publicité contre le sida, bien que diverses publications aient insisté sur les côtés négatifs de l’AZT», La santé confisquée, Monique et Mirko Beljanski
Selon l’article de Lionel Rotcage paru en mai 1989 (Rolling Stone), rapportant les propos de Larry Kramer, un des fondateurs D’Act-Up: «(…)Pour ceux qui vont mourir demain, on administre un poison patenté, l’AZT, aussi appelé Rétrovir /Zidovudine dont les effets ont toujours été contestés ainsi qu’en témoignent toutes les communications scientifiques sur le sujet. Outre qu’une moitié des malades seulement peut le supporter pendant une courte période avant d’en subir les effets secondaires toxiques, c’est un traitement coûteux…J’ai vu les protocoles d’expérimentation de l’Institut national de la santé: 87 % d’entre eux concernent l’AZT. Aucun des médicaments que nous avons signalés en suppliant de pouvoir les obtenir ne figure sur cette liste!…Nous ne pouvons attendre que les autorités de tous bords se réveillent de leur léthargie criminelle!…» Kramer accuse la société d’assister à cet holocauste sans réagir. «(…)Elle ne s’y oppose pas et l’establishment médical, scientifique, politique et médiatique, lui, le favorise.»

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